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NATURE ET SANTÉ

Avril 2021 / Actualités : 2 Wébinaires très pertinents :

"Espaces végétalisés urbains et santé : mesures et leviers d'action à l'échelle du quartier"

A propos d'un Webinaire auquel nous avons assisté : "Mesurer l'influence des espaces végétalisés sur la santé des habitants"
"Cours St-Laud : Rôle et bienfaits du végétal sur la santé des habitants à l'échelle d'un quartier" présentation du Guide à venir portant sur l'établissement de déterminants de santé liés aux espaces végétalisés :
"Objectifs :
1) Construire, tester et valider une méthodologie d'évaluation et caractérisation des liens entre espaces végétalisés urbains et santé des habitants à l'échelle d'un quartier.
2) Réaliser le diagnostic d'un écosystème urbain à l'échelle d'un quartier pour améliorer les connaissances de l'impact des espaces végétalisés sur le bien-être et la santé des citadins et créer des méthodes, des outils et des indicateurs qualitatifs et quantitatifs transposables dans d'autres situations urbaines.
3) Analyser comment intégrer cette méthode dans les décisions d'aménagement à l'échelle d'un quartier sous la forme de recommandations et de préconisations.

https://lnkd.in/eUKdZjE

TRÈS INTÉRESSANT ET PERTINENT !!!

"Préserver l'écosystème pour préserver la santé => Les espaces végétalisés, un déterminant de santé important dans notre écosystème urbain dense."
Étude à l'échelle du quartier....
Le coeur de vie du citoyen....

Les vidéos sont en ligne :

A REGARDER :

https://www.youtube.com/channel/UCKAQJmiK8Er00WFbvRe-ANg

En replay : nous avons écouter ce séminaire
très intéressant sur l'approche avec la granularité quartier.
"Les habitant·es et leur santé dans les projets de transformations urbaines : comment faire le lien ?"

https://www.youtube.com/watch?v=Sj1y5eIqLUY 

L'occasion de rappeler cet article "Publié le 3 décembre 2017" par Agiv : alors que nous avions été au CNIS en tant que représentant de la société civile pour participer dans le groupe de travail pour la déclinaison des indicateurs ONUsiens pour la France...

https://www.linkedin.com/pulse/indicateurs-onusiens-odd-11-manquant-tier-3-dun-gentil-ilot-vert/

C'est vrai que nous nous sommes vite emparés de cette problématique d'échelle. En effet, la MRAe contactée pour lui soumettre notre problème de perte de notre dernier espace public en pleine terre nous avait appris qu'il ne pouvait intervenir car c'était trop petit. Et nous avions échangé sur ce problème, plus vous êtes dense, moins vous avez et moins vous aurez car on protège en priorité là où il y a plus. Nous avions donc aussi contribué en décembre 2018 à :

https://participez.lecese.fr/profile/brachetducos/proposals

Sur 3 axes : celui déjà cité ci-dessus et "Pour corriger l'écart entre les intentions législatives et réglementaires et la réalité des actions sur les territoires, et considérant que les opérations actuelles d’urbanisme ne se font sans aucune concertation avec les habitants" ainsi qu'avec Ceve IdF "Protection, développement espaces verts zones denses et Ile de France"

Octobre 2020 / Article sur notre Blog

"Thierry Paquot. Désastres urbains. Repenser la ville. La densité humaine. Et autres références."

https://www.ilotvertgentilly.com/post/podcast-thierry-paquot-d%C3%A9sastres-urbains-repenser-la-ville-la-densit%C3%A9-humaine

Septembre 2020 actualité :

Note d'analyse #2 du PUCA : "Biodiversité, nature et santé : comment la crise sanitaire rebat les cartes du débat ?"

https://www.nature-en-ville.com/note-danalyse-2-du-puca-biodiversite-nature-et-sante-comment-la-crise-sanitaire-rebat-les-cartes-du

La nature en ville : des enjeux de santé publique, paysagers et sociétaux

Gentilly est coincée au coeur d'un triangle délimité par les deux branches de l'autoroute A6 et le boulevard périphérique parisien... Voir l'étude de Dalia Obeid sur les déterminants de santé à Gentilly dans le chapitre "Pollution à Gentilly".

Réflexion sur la définition et l'état actuel des espaces verts de proximité : ne pas avoir à franchir des autoroutes ni une rue avec une pente trop importante ...

Réflexion sur l'apport de la "Nature en ville de proximité" sur la santé et le bien-être.

Réflexion sur la Trame verte en tant que lien fort dans la dynamique du territoire et son insertion dans la Métropole du Grand Paris (un très beau lien avec la CIUP Cité Internationale Universitaire de Paris  à l'aube d'être qualifiée en éco-campus : http://www.ciup.fr/le-parc/un-eco-campus/).

=> Des promenades vertes, culturelles et scientifiques (participatif) à renforcer et construire entre CIUP et Plateau Mazagran (via la Passerelle du Cambodge en réfection), entre le Chaperon vert et et Plateau Mazagran (via passerelle qui enjambe l'A6A et le projet futur de couverture partielle de l'A6A), entre la Vallée de la Bièvre et Vallée scientifique, le Parc Pablo Picasso et Plateau Mazagran (via la Trame Verte renforcée Rue de la Paix et l'îlot vert Paix-Reims étendu...

 

=> Sortie Sud RER B : une porte d'entrée sur la Métropole du Grand Paris.

=> Nature en ville : développer un projet participatif : sciences éducatives, jardins de détente et de biodiversité, et, un projet de permaculture

= > Un espace de détente et d'activités physiques en plein air

Biodiversité et Culturodiversité

Un colloque pour en parler :

Colloque Biodiversité et Culturodiversité

Faire face aux destructions et à l’uniformisation
Regards croisés en sciences de la vie et sciences de la société

15 et 16 novembre 2017
Lieu : AgroParisTech, campus Paris Claude Bernard, 16 rue Claude Bernard, 75005 Paris, amphi Tisserand
Entrée libre dans la limite des places disponibles.

"Ce colloque est un événement. En effet, la nature globale des questions qui se posent aux humains au XXIe siècle doit inciter à croiser les approches en sciences de la vie et sciences de la société, car elles concernent directement à la fois les territoires et les modes de vie. Les types de cultures ont du sens aussi culturellement. Des choix forts sont alors à réaliser consciemment concernant les traditions à défendre et les innovations indispensables. En assurant le lien entre biodiversité et culturodiversité,
on garantit des préservations réciproques. C’est dans cet équilibre que nous éviterons, d’une part les destructions (matérielles ou immatérielles), d’autre part l’autre danger : l’uniformisation. Les peuples, sur chaque territoire, sont attachés à leurs modes de vie, à leurs langues, et la dépossession culturelle est un fléau aussi grave que les atteintes aux écosystèmes. C’est la perte des repères qui conduit aux extrémismes par désespoir.
"

Programme à télécharger

La biodiversité a besoin de l’urbanisme et l’urbanisme a besoin de la biodiversité

"L’installation d’une nature en ville s’accélère notamment depuis le Grenelle de l’Environnement. Cette nature nous rend de multiples services aussi en milieu urbain, comme les régulations des pollutions. Elle améliore notre quotidien, les ambiances, nos rapports sociaux et notre santé. Le verdissement est en plein développement mais végétaliser comme le font les paysagistes et les jardiniers actuellement ne favorise pas toujours la biodiversité." Lien vers l'article

La santé, enjeu urbain et territorial

"Dans sa relation à la ville, la santé est une notion qui va au-delà de la question du soin. Entendue dans une acceptation large, elle intègre la prévention, le bien-être et la qualité de vie des citoyens. Ce sont autant de leviers pour mettre en œuvre des politiques de santé publique. Le changement climatique a des conséquences directes sur les citoyens. Travailler à son atténuation est une des clés pour replacer l’humain en bonne santé au cœur de la fabrique urbaine : végétaliser la ville, réapprendre à vivre avec la nature en protégeant la biodiversité. Être en bonne santé suppose également de bien manger et de faire du sport ! Cela passe par une action des territoires et des citoyens pour relocaliser le système alimentaire. Cela passe aussi par la mise à disposition d’infrastructures permettant de faire du sport, à haut niveau, ou par des mobilités douces."

https://www.resolis.org/upload/projecteur/document/196_20200525_20200513_3._henri_rouillye_d_orfeuil.pdf 

« L’usage de la ville par le genre »

« La ville est une mémoire organisée, les femmes sont les oubliées de l’histoire » Hannah Arendt

Quelques notes et éléments de réflexion sur "L'usage de la ville par le genre" écrites le 8 mars 2017

Objectif de développement durable (ODD) 5 :

« Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles » est un socle transversal à tous les Objectifs du développement durable pour 2030. L’autonomisation des femmes et des filles, la défense de leur santé et de leurs droits sexuels et reproductifs, l’élimination de toutes les formes de discrimination fondées sur le genre dans tous les domaines de la vie sociale, politique et économique, la lutte contre les stéréotypes, sont autant de leviers pour le développement durable.

Lu dans un rapport (cité ci-après) qui analyse assez finement l’usage de la ville suivant le genre : « La conclusion générale (de ce rapport) met l’accent sur d’une part, la nécessité de s’interroger à chaque nouveau projet urbain sur son impact humain en terme d’usage par le genre et d’autre part, sur l’impératif de mixité d’usage, comme une plus-value d’ambiance urbaine et de régulation socio-spatiale. » (Rapport « L’usage de la ville par le genre », a’urba. Lien vers 2 rapports : Doc. 1 et Doc 2.

Si l'on regarde à Gentilly, comme dans de nombreuses villes françaises, la part de femmes vivant seules et en particulier, la pyramide des âges, les femmes vivront plus longtemps et plus seules. Pour ne pas souffrir d'isolement, il apparait essentiel d'avoir des lieux publics de proximité sécurisés qui leur « ressemblent », des lieux de rencontre, d'échanges, pour prendre du bon temps. D'ailleurs, les usages du petit square rue de la Paix, illustrent cette tendance et ce besoin.

Il existe une grande majorité de femmes vivant au foyer, ou s’occupant des enfants le mercredi et à la sortie de l’école (mères ou nounous), les espaces publics en dehors uniquement des commerces et du trajet vers les écoles, sont à développer à leur image et suivant leurs besoins. Des besoins auxquels ne peuvent répondre des 5èmes de façade ou toitures végétalisées, les enfants et personnes âgées n’iront pas s’y assoir ni s’y dégourdir les gambettes. Les enfants ont besoin de se dépenser dans des lieux en plein air. (Voir notre page "Témoignages" et la Galerie photos)

Il est incroyable de voir que dans le quartier du Plateau de Gentilly, il n'y a ni bancs publics, ni Place publique, il y a des trottoirs et uniquement quelques bancs sur l'îlot vert et dans le square Kleynhof (petit square, en parti artificialisé, à 40 mètres du périphérique…). Ce dernier est moins adapté aux personnes âgées car il est orienté pour les enfants avec une structure de jeux et une butte. En outre, il ne comporte aussi que très peu de bancs publics. Pourquoi un tel déficit de bancs publics en pleine nature qui plus est ? La pleine nature plait aux femmes : fraicheur, ombrage, fleurs, oiseaux, bon air, verdure, détente, calme… Alors qu’il y a des terrains aménagés pour jouer aux boules, des stades de basket et de foot, des bistrots à tous les coins de rue. Les femmes les fréquentent peu et encore moins quand elles ont « les enfants dans les jambes ». Ces bistrots (sphère privée d’ailleurs) sont uniquement fréquentés par les hommes et leurs terrasses gagnent de l’espace sur les trottoirs.

Des aménagements et conquêtes urbaines mettant en avant « des inégalités qui fleurent bon le machisme et l’archaïsme » : « de nombreux équipements sportifs d’accès libre conçus « pour les jeunes » (skateparks, citystades) rappellent que les garçons sont les usagers majoritaires de la ville. Dans le même temps, on conseille aux jeunes femmes de ne pas faire du jogging dans des endroits isolés, d’être sur leurs gardes dans les transports en commun ou d’éviter certains quartiers. Certes la manière de considérer cette dichotomie peut paraître dépassée en France aujourd’hui, alors que 85% des femmes sont sur le marché du travail. Il n’empêche que les différences perdurent dans la répartition des temps de vie : en ville les femmes font toujours plus de travail et d’accompagnement domestiques que les hommes, elles sont plus nombreuses à être des travailleuses précaires et à temps partiel, à s’arrêter de travailler à chaque naissance d’enfant. Elles sont toujours dominées dans l’occupation des espaces, sur lesquels elles subissent, plus qu’à leur tour, la violence des hommes. Ces inégalités se retrouvent dans le mode de gestion de la ville. » Dans : Yves Raibaud. Durable mais inégalitaire: la ville. Travail, genre et société, L'Harmattan/La découverte, 2015, Travail, Genre et Société, p.29-47. <halshs-01179180>.

« Chaque société construit artificiellement ses états de nature qui assurent une partition, une répartition et un régime de relations légitimes (…) entre l’humain et le non humain, entre le naturel et le social » (Lussault, 2007, p. 20). Dans ces conditions « La nature, comme la société, n’est pas considérée comme le fondement, externe et évident, de l’action humaine et sociale mais comme un compromis extrêmement problématique » (Latour, 2001, p.329, in Lussault, 2003, p.21).

 

Autres références :

"Question de sexe ou question de genre ? Les femmes et la ville" : https://blogs.mediapart.fr/edition/la-revue-du-projet/article/270215/question-de-sexe-ou-question-de-genre-les-femmes-et-la-ville

Article du Monde : http://lemde.fr/2tbH1st

Rapport EGAliTER Droits des femmes... par le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes. Article plus ancien : http://bit.ly/1TXg3Kl.

Des directives signées par la commune de Gentilly

La Trame verte et bleue appliquée à la commune de Gentilly :

1/ Continuité écologique Nord-Sud

Montsouris - Petite ceinture - CUIP (1er Eco-Parc de Paris)

 

Vallée de la Bièvre (grand schéma organisateur CUIP-Bièvre Paris-Saclay)

 

2/  Lien Est-Ouest :

Aqueduc de la Vanne - Vallée de la Bièvre

Signature en juin 2016 avec ministère de la santé du CIN contrat d'intérêt National pour Vallée Scientifique de la Bièvre, qualifiée en trame verte et bleue :

4 juillet 2016 : CIN Santé

http://codev94.com/blocnotes/wp-content/uploads/2016/10/CIN-sign%C3%A9-le-4-juillet-2016.pdf

28 octobre 2013 :

http://www.prefectures-regions.gouv.fr/ile-de-france/content/download/8729/50127/file/CDT-Campus-Sciences-et-Sant%C3%A9.pdf

Extraits sur la Trame verte et bleue et les aménagements autour des gares du Grand Paris (dont Gentilly)  : voir le chapitre correspondant riche d'enseignement en termes d'indicateurs et de respect de l'existant à prendre en compte en amont à tout projet d'urbanisation.

9 février 2012 :

Accord cadre initial du Campus Sciences et Santé - Vallée scientifique de la Bièvre : http://www.vsbievre.eu/_vsb/wp-content/uploads/2012/09/Accord-cadre-SDT-CDT-9-fevrier-2011.pdf

LE SDRIF APPROUVÉ PAR DÉCRET LE 27 DÉCEMBRE 2013

https://www.iau-idf.fr/fileadmin/NewEtudes/Etude_1207/cp6_web.pdf

« Des emprises foncières sont à réserver dans les zones carencées en espaces verts, notamment dans les opérations de renouvellement urbain et en valorisant les espaces ouverts encore présents. » Page 11

« La place renforcée des espaces ouverts dans la ville, réduira ainsi les zones de carence. » Page 8

Les orientations du Sdrif précisent qu’il convient de pérenniser la vocation des espaces verts publics existants, de valoriser les espaces ouverts privés insérés dans la ville dense, d’optimiser l’ensemble des fonctions ou des services qu’ils rendent." Page 11

"La recherche d’une ville plus compacte et plus verte passe par la protection et la création d’espaces de nature, mais également par la reconnaissance des espaces de nature méconnus. Face à la rareté du foncier disponible, des terrains délaissés jusqu’ici reprennent de la valeur. Les anciennes carrières (...) La prise en compte des friches et des délaissés dans l’aménagement peut laisser des espaces de colonisation aux espèces végétales et animales. (...) grandes surfaces de sol de pleine terre, qui pourraient mieux participer au cadre de vie." Page 28

Etc.

La région Ile-de-France a créé une agence régionale de la biodiversité (mars 2017) - et Carte ci-contre

"Parmi les actions prévues par ce plan figurent un appui financier à la création et à la requalification d'espaces verts ainsi qu'aux projets réduisant l'effet d'îlot de chaleur en ville, une aide à la désimperméabilisation des espaces publics, un accompagnement technique des maîtres d'ouvrages, ainsi que la mise en place d'un dispositif de compensation écologique au niveau régional. Les 935 communes carencées et les 57 très carencées en espaces verts pourront bénéficier d'un contrat vert destiné à financer une démarche globale de création d'espaces verts et des études de diagnostic et de programmation des actions."

Gentilly fait partie des ces communes qualifiées de "très carencées avec facteurs aggravants". Lien vers l'article

Des espaces verts pour diminuer les dépenses de santé

"Les espaces verts urbains, lieux de santé publique, vecteurs d'activité économique",

Étude Asterès, mai 2016, accessible sur : https://asteres.fr/site/wp-content/uploads/2017/04/Les-espaces-verts-urbains-par-Nicolas-Bouzou-Astere%cc%80s.pdf

Extrait de l'introduction du rapport : "Alors que plus de 8 Français sur 10 souhaitent habiter à proximité d’un espace vert, les municipalités allouent un budget trop limité aux espaces verts en ville : moins d’1% de leur budget annuel. Cette étude démontre pourtant que les espaces verts ont une influence directe sur la santé des citoyens, mais aussi sur l’attractivité des territoires. En un mot : les espaces verts constituent des investissements rentables pour la société. Ainsi, les citoyens vivant à proximité des espaces verts se sentent en moyenne 5 ans plus jeunes. Une meilleure santé déclarée et constatée : la prévalence des maladies courantes, comme l’hypertension artérielle et l’asthme, diminue. Une augmentation de 10 % des espaces verts en ville pourrait ainsi permettre d’économiser 94 millions d’euros en dépenses de santé chaque année. "

Les espaces verts urbains : lieux de santé publique, vecteurs d'activité économique. Conférence « Quand l’espace public et le végétal se rencontrent ». Novembre 2016 (présentation en ligne : http://voiriepourtous.cerema.fr/IMG/pdf/03_P_Franchomme_diaporama.pdf)

A propos d'un Webinaire auquel nous avons assisté (avril 2021) : "Mesurer l'influence des espaces végétalisés sur la santé des habitants"
"Cours St-Laud : Rôle et bienfaits du végétal sur la santé des habitants à l'échelle d'un quartier" présentation du Guide à venir portant sur l'établissement de déterminants de santé liés aux espaces végétalisés :
"Objectifs :
1) Construire, tester et valider une méthodologie d'évaluation et caractérisation des liens entre espaces végétalisés urbains et santé des habitants à l'échelle d'un quartier.
2) Réaliser le diagnostic d'un écosystème urbain à l'échelle d'un quartier pour améliorer les connaissances de l'impact des espaces végétalisés sur le bien-être et la santé des citadins et créer des méthodes, des outils et des indicateurs qualitatifs et quantitatifs transposables dans d'autres situations urbaines.
3) Analyser comment intégrer cette méthode dans les décisions d'aménagement à l'échelle d'un quartier sous la forme de recommandations et de préconisations.

TRÈS INTÉRESSANT ET PERTINENT !!!
"Préserver l'écosystème pour préserver la santé => Les espaces végétalisés, un déterminant de santé important dans notre écosystème urbain dense."
Étude à l'échelle du quartier....
Le coeur de vie du citoyen....

https://www.plante-et-cite.fr/projet/fiche/108

Les vidéos sont en ligne :

https://www.youtube.com/channel/UCKAQJmiK8Er00WFbvRe-ANg

En replay : nous avons participer à ce séminaire
très intéressant sur l'approche avec la granularité quartier.
"Les habitant·es et leur santé dans les projets de transformations urbaines : comment faire le lien ?"

https://youtu.be/Sj1y5eIqLUY

Cour des comptes : Région Île-de-France Politique régionale des espaces verts, forêts et promenades et relations avec l’agence des espaces verts (21/03/2016 Aménagement du territoire CRC Île-de-France ) On note "Des déficits persistants en matière d’espaces verts publics urbains ou de proximité" .
Rapport définitif à télécharger

 

Quelles sont les villes les plus vertes de France ? Un enjeu sociétal autant qu’environnemental.

« La réintroduction de la nature en ville est une formidable opportunité que doivent saisir les élus. Ils doivent changer leur regard sur les espaces verts : les voir comme un investissement, non comme une dépense, et faire du végétal la trame même de l’aménagement urbain, dès la phase de conception ».

« Les études montrent que ce sont également des investissements utiles pour améliorer la santé de nos concitoyens ».

http://alternatives.blog.lemonde.fr/2014/02/19/le-top-10-des-villes-les-plus-vertes-de-france/

Les orientations pour le Val de Marne : Plan vert départemental 2006-2016, pour guider la politique en faveur des espaces verts, des espaces naturels et du paysage : https://www.valdemarne.fr/sites/default/files/actions/plan_vert_2006-2016.pdf

7 juin 2017 Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE) : "Biodiversité et santé : nouvelles relations entre l’humanité et le vivant"

Biodiversité et santé, dépasser la seule optique de conservation => l'implication et imbrication de tous.

Extraits introduction du rapport : "Cette responsabilité concerne, au premier chef, les communautés scientifiques appelées à faire preuve d’humilité pour mieux comprendre les liens entre biodiversité et santé, dans un contexte d’imprévisibilité inhérente aux processus dynamiques en interaction, en particulier ceux de l’évolution biologique." "Mieux partager l'ensemble des connaissances scientifiques, tout en contribuant aux questionnements de leurs applications, avec les décideurs politiques et l’ensemble de la société, constitue un enjeu éthique majeur."

Lire le rapport.

 

Bienfaits du végétal en ville : impacts psycho-sociaux

Par Sandrine Manusset, « Impacts psycho-sociaux des espaces verts dans les espaces urbains », Développement durable et territoires [En ligne], Vol. 3, n° 3 | Décembre 2012, mis en ligne le 23 juillet 2014, consulté le 16 février 2017. URL : http://developpementdurable.revues.org/9389 ; DOI : 10.4000/developpementdurable.9389

 

ALLER PLUS LOIN

BIBLIOGRAPHIE ARGUMENTÉE

Se sensibiliser avec quelques lectures complémentaires :

"Qualité de vie et adaptation des territoires au changement climatique : les solutions fondées sur la nature" Cerema - 19 novembre 2019

"Le développement de la nature en ville répond à la fois à une demande forte de la part des citoyens, et à des impératifs en matière d'adaptation des territoires aux impacts du changement climatique. Les collectivités ont besoin d'outils pratiques pour intégrer les enjeux liés à la nature et à la biodiversité dans leurs stratégies et actions au quotidien."

https://www.cerema.fr/fr/actualites/qualite-vie-adaptation-territoires-au-changement-climatique

Les espaces verts en ville feraient baisser la mortalité prématurée

Par Coralie Lemke le 21.11.2019

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-espaces-verts-font-baisser-la-mortalite-prematuree-en-ville_139147

URBANISME ET SANTE : Un guide de l’OMS pour un urbanisme centré sur les habitants http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0010/102106/E93982.pdf

Nature en ville et Aménités environnementales :

"Les aménités environnementales sont l’ensemble des bienfaits que procure la nature pour l’homme. La biodiversité en ville concourt à ce sentiment de bien-être. Des études de psychologie attestent désormais de cette relation bénéfique de la nature pour l’homme. Il convient maintenant de repenser la ville en prenant en compte ces paramètres au moment où un premier label étudie ces aspects dans les projets de construction."

http://urbanisme-bati-biodiversite.fr/club-u2b/fiches-u2b/article/nature-en-ville-et-amenites

Bienfaits Nature en ville :

http://www.valhor.fr/fileadmin/A-Valhor/Valhor_PDF/CiteVerte_BienfaitsVegetalVille2014.pdf

Le paysage dans tous ses états (Geo confluences) :

http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/transv/paysage/PaysageViv.htm

Deux articles en anglais :

"Planners know depressingly little about a city’s impacts on our mental health".

"Vanishing Australian backyards leave us vulnerable to the stresses of city life"

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