top of page

Notre vision - Enjeu n° 4

La ville suivant le genre

Notre problématique / ODD / Les posters de Gentil'ilot vert à la 1ère journée de CEVE-IDF
« L’usage de la ville par le genre »

« La ville est une mémoire organisée, les femmes sont les oubliées de l’histoire » Hannah Arendt

Quelques notes et éléments de réflexion sur "L'usage de la ville par le genre" écrites le 8 mars 2017

Objectifs de développement durable (ODD)

ODD5 :

« Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles » est un socle transversal à tous les Objectifs du développement durable pour 2030. L’autonomisation des femmes et des filles, la défense de leur santé et de leurs droits sexuels et reproductifs, l’élimination de toutes les formes de discrimination fondées sur le genre dans tous les domaines de la vie sociale, politique et économique, la lutte contre les stéréotypes, sont autant de leviers pour le développement durable.

 

ODD 11 : "Villes et communautés durables"

11.7 :

"D’ici à 2030, assurer l’accès de tous, en particulier des femmes et des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées, à des espaces verts et des espaces publics sûrs"

Lu dans un rapport (cité ci-après) qui analyse assez finement l’usage de la ville suivant le genre : « La conclusion générale (de ce rapport) met l’accent sur d’une part, la nécessité de s’interroger à chaque nouveau projet urbain sur son impact humain en terme d’usage par le genre et d’autre part, sur l’impératif de mixité d’usage, comme une plus-value d’ambiance urbaine et de régulation socio-spatiale. » (Rapport « L’usage de la ville par le genre », a’urba. Lien vers 2 rapports : Doc. 1 et Doc 2.

Si l'on regarde à Gentilly, comme dans de nombreuses villes françaises, la part de femmes vivant seules et en particulier, la pyramide des âges, les femmes vivront plus longtemps et plus seules. Pour ne pas souffrir d'isolement, il apparait essentiel d'avoir des lieux publics de proximité sécurisés qui leur « ressemblent », des lieux de rencontre, d'échanges, pour prendre du bon temps. D'ailleurs, les usages du petit square rue de la Paix, illustrent cette tendance et ce besoin.

Il existe une grande majorité de femmes vivant au foyer, ou s’occupant des enfants le mercredi et à la sortie de l’école (mères ou nounous), les espaces publics en dehors uniquement des commerces et du trajet vers les écoles, sont à développer à leur image et suivant leurs besoins. Des besoins auxquels ne peuvent répondre des 5èmes de façade ou toitures végétalisées, les enfants et personnes âgées n’iront pas s’y assoir ni s’y dégourdir les gambettes. Les enfants ont besoin de se dépenser dans des lieux en plein air. (Voir notre page "Témoignages" et la Galerie photos)

Il est incroyable de voir que dans le quartier du Plateau de Gentilly, il n'y a ni bancs publics, ni Place publique, il y a des trottoirs et uniquement quelques bancs sur l'îlot vert et dans le square Kleynhof (petit square, en parti artificialisé, à 40 mètres du périphérique…). Ce dernier est moins adapté aux personnes âgées car il est orienté pour les enfants avec une structure de jeux et une butte. En outre, il ne comporte aussi que très peu de bancs publics. Pourquoi un tel déficit de bancs publics en pleine nature qui plus est ? La pleine nature plait aux femmes : fraicheur, ombrage, fleurs, oiseaux, bon air, verdure, détente, calme… Alors qu’il y a des terrains aménagés pour jouer aux boules, des stades de basket et de foot, des bistrots à tous les coins de rue. Les femmes les fréquentent peu et encore moins quand elles ont « les enfants dans les jambes ». Ces bistrots (sphère privée d’ailleurs) sont uniquement fréquentés par les hommes et leurs terrasses gagnent de l’espace sur les trottoirs.

Des aménagements et conquêtes urbaines mettant en avant « des inégalités qui fleurent bon le machisme et l’archaïsme » : « de nombreux équipements sportifs d’accès libre conçus « pour les jeunes » (skateparks, citystades) rappellent que les garçons sont les usagers majoritaires de la ville. Dans le même temps, on conseille aux jeunes femmes de ne pas faire du jogging dans des endroits isolés, d’être sur leurs gardes dans les transports en commun ou d’éviter certains quartiers. Certes la manière de considérer cette dichotomie peut paraître dépassée en France aujourd’hui, alors que 85% des femmes sont sur le marché du travail. Il n’empêche que les différences perdurent dans la répartition des temps de vie : en ville les femmes font toujours plus de travail et d’accompagnement domestiques que les hommes, elles sont plus nombreuses à être des travailleuses précaires et à temps partiel, à s’arrêter de travailler à chaque naissance d’enfant. Elles sont toujours dominées dans l’occupation des espaces, sur lesquels elles subissent, plus qu’à leur tour, la violence des hommes. Ces inégalités se retrouvent dans le mode de gestion de la ville. » Dans : Yves Raibaud. Durable mais inégalitaire: la ville. Travail, genre et société, L'Harmattan/La découverte, 2015, Travail, Genre et Société, p.29-47. <halshs-01179180>.

« Chaque société construit artificiellement ses états de nature qui assurent une partition, une répartition et un régime de relations légitimes (…) entre l’humain et le non humain, entre le naturel et le social » (Lussault, 2007, p. 20). Dans ces conditions « La nature, comme la société, n’est pas considérée comme le fondement, externe et évident, de l’action humaine et sociale mais comme un compromis extrêmement problématique » (Latour, 2001, p.329, in Lussault, 2003, p.21).

 

Autres références :

 

Transformations de la sexualité, permanence du sexisme

Libérée, la parole des femmes a permis de prendre conscience de l’ampleur des violences ou du harcèlement qu’elles subissent au quotidien. Comment expliquer cette prolifération de comportements sexistes alors que les pratiques sexuelles ont, elles, évolué vers plus d’égalité entre les partenaires au cours de ces dernières décennies ?
par Michel Bozon (2018)
https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/BOZON/58359

"cinq types de violence dans les espaces publics : les injures, la drague importune, la violence physique, le harcèlement et les atteintes sexuelles, et la violence sexuelle. Les jeunes femmes dans les grandes villes sont les plus affectées, notamment par les types de violence à connotation sexuelle : drague importune, harcèlement et violence. Ces actes ont moins pour but de « satisfaire des besoins sexuels » que de créer des situations intimidantes, voire humiliantes, rappelant que l’espace public est le lieu des hommes. Ce sont des actes de pouvoir unilatéral. Il en va de même des injures, qui comprennent souvent des épithètes sexuelles dévalorisantes pour les femmes fréquentant l’espace public et qui contribuent à les en détourner."

Citant :

Amandine Lebugle et l’équipe de l’enquête Virage, « Les violences dans les espaces publics touchent surtout les jeunes femmes des grandes villes », Population & Sociétés, no 550, INED, décembre 2017.
https://www.ined.fr/fr/publications/population-et-societes/violences-espaces-publics--jeunes-femmes-grandes-villes/
 

L’accroissement des inégalités femmes-hommes pendant le confinement en graphiques

EN UN GRAPHIQUE - Le télétravail révèle des inégalités profondes dans la sphère privée, en particulier chez les cadres, selon une étude de l’INED.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/07/09/l-accroissement-des-inegalites-femmes-hommes-pendant-le-confinement-en-graphiques_6045739_4355770.html 

Une crise sanitaire encore plus forte pour les plus faibles

Interview de Bobette Matulonga, médecin généraliste, docteur en épidémiologie de l’université Paris-Sud.

16 avril 2020

https://www.institutparisregion.fr/societe-et-habitat/une-crise-sanitaire-encore-plus-forte-pour-les-plus-faibles.html

Les sans-abri face au Covid-19 - Dossier spécial

16 avril 2020

https://www.institutparisregion.fr/societe-et-habitat/les-sans-abri-face-au-covid-19.html

 

Violences contre les femmes à l’heure du confinement : une forte augmentation des signalements Ségolène Forgar | Le 12 avril 2020

https://madame.lefigaro.fr/societe/violences-contre-les-femmes-a-lheure-du-confinement-une-forte-augmentation-des-signalements-120420-180685

 

Les violences faites aux femmes, l’autre fléau de la crise du Covid-19

https://ideas4development.org/violences-faites-aux-femmes-autre-fleau-crise-sanitaire/

 

COVIDAM : la Covid-19 dans les Amériques

Il n’y a pas que le virus qui tue : premiers jours de confinement en Colombie Laetitia Braconnier Moreno est coordinatrice du pôle andin de Bogota de l’Institut des Amériques (accueilli par UNAL) et doctorante à l’Université Paris Nanterre (CREDOF) et à l’Université Nationale de Colombie (EILUSOS). https://covidam.institutdesameriques.fr/il-ny-a-pas-que-le-virus-qui-tue-premiers-jours-de-confinement-en-colombie/

Ce que le sport fait aux filles et aux garçons des cités

par Julian Devaux, le 14/10/2016

"Le sport tend à être perçu de manière positive dans les banlieues populaires, où il jouerait un rôle majeur dans l’éducation et dans l’intégration des jeunes. À rebours de ces représentations « enchantées », l’ouvrage de Carine Guérandel montre comment les politiques publiques et les dispositifs sportifs contribuent à renforcer les stéréotypes de genre et l’invisibilité des filles dans les cités."

Lire la suite : http://www.metropolitiques.eu/Ce-que-le-sport-fait-aux-filles-et.html

"Le sport, cet atout politique des maires !"

"Aucune loi n’a jamais obligé les élus locaux à subventionner les associations ou à construire et mettre à leur disposition des équipements sportifs (sauf ceux destinés à l’EPS scolaire et sauf dans le cas où une structure intercommunale s’est dotée de cette compétence), mais tous le font."

https://theconversation.com/le-sport-cet-atout-politique-des-maires-127059

 

"Des profits croisés entre associations sportives et pouvoir local Les deux espaces – politique et associatif – tirent profit l’un de l’autre pour plusieurs raisons." dans : "Le sport, enjeu identitaire dans l’espace politique local" (http://www.savoir-agir.org/IMG/pdf/SA15-Koebel.pdf)

"Question de sexe ou question de genre ? Les femmes et la ville" :

https://blogs.mediapart.fr/edition/la-revue-du-projet/article/270215/question-de-sexe-ou-question-de-genre-les-femmes-et-la-ville

Article du Monde : Mieux accueillir les femmes dans l’espace public : le casse-tête des urbanistes et des chercheurs

Publié le 26 juin 2017. Des événements récents dans certains quartiers de Paris et de sa banlieue ont mis en lumière un problème étudié depuis déjà des années, non sans difficultés.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2017/06/26/mieux-accueillir-les-femmes-dans-l-espace-public-le-casse-tete-des-urbanistes-et-des-chercheurs_5151391_3224.html

« La convivialité du café et le cadre apaisant de la végétation favoriseraient-ils une mixité agréable pour les femmes et les hommes sur des bases plus égalitaires ? Ou au contraire, la fréquentation des squares potentiellement plus forte des hommes viendrait-elle retirer aux femmes un des seuls “refuges” où elles peuvent stationner, et entraîner de ce fait une baisse de leur fréquentation ? » (PDF)

Rapport EGAliTER Droits des femmes... par le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes.

http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/a-propos-du-hce/toutes-les-actualites/article/remise-du-rapport-egaliter-a-mme

"Les Urbain.e.s : recherche-action"

Une équipe de recherche pluridisciplinaire 

Depuis 2013 une équipe de recherche autour des questions genrées de l'espace public.

https://urbaines.hypotheses.org/

Marylène Lieber, "Les femmes et le partage des espaces publics : pour la mixité" 

Terra Nova, 13 novembre 2018 [en ligne]
Consulté le 13 novembre 2018, URL : http://tnova.fr/notes/les-femmes-et-le-partage-des-espaces-publics-pour-la-mixite

Projet de recherche

Marylène Lieber, "Qui doit être protégé dans la rue ? Les réglementations contrastées sur la présence des femmes dans l’espace public". 

Projet de recherche de sa résidence de chercheur à l'IEA (Institut d'Etudes Avancées de Paris)

https://www.paris-iea.fr/fr/les-publications/les-femmes-et-le-partage-des-espaces-publics-pour-la-mixite

Marylène Lieber, "Quelle place pour les femmes dans l'espace public ?"

The Conversation, 14 mai 2019 [En ligne]
Consulté le 14 mai 2019, URL : http://theconversation.com/quelle-place-pour-les-femmes-dans-lespace-public-116531

L’ilot vert, un Observatoire Citoyen de la Biodiversité Ordinaire (OCBO). Implanter une prairie et un verger au coeur du plateau de Gentilly, pour le développement d’un espace naturel accessible à tous dans une zone urbaine dense

AGIV Association Gentil'Ilot Vert

OCBO lauréat pour un projet exemplaire en faveur du climat dans le Val de Marne

 

Proposition d'un projet citoyen

dans le cadre de l'appel à projet du Ministère pour répondre à ces objectifs : "Mon projet pour la planète".

28 février 2018 : dépôt d'un projet dans le cadre de l'appel "Plan climat - Mon projet pour la planète" lancé par le Ministère.

Voir le projet déposé.

12 mai 2018 : Résultats du vote citoyen pour le projet OCBO

Projet des jeunes de la licence Ecopur

Voir la page du projet

Lancement d'un questionnaire citoyen

Voir la page de l'enquête

4 février 2018 : Résultats de l'enquête citoyenne.

Dimanche 27 mai 2018 :

Fête de la Nature

RDV de 14h30 à 18h000 sur l'îlot vert.

Pour voir le programme.

Statut de notre association

Mentions légales

Bulletin d'adhésion AGIV 2019

L'Association Gentil'îlot Vert fait partie du Collectif « Coeur de Plateau » qui  fédère des associations locales et des citoyens :

  • Association Gentil’îlot Vert (AGIV)  

  • Association Mieux Vivre sur le Plateau (AMVSLP)

  • AMAP Gentilly 

  • Les enfants d’Alphonse

  • Secours Populaire (antenne de Gentilly)

  • Association Takari Taka

  • L'Atelier des Gents

Juillet 2020 : lauréat Appel d'offre Région Ile de France : dans le cadre de son programme d'aide à la reconquête de la biodiversité en IDF.

Mai 2019 : correspondant du réseau ESEN FNE (Education & Sensibilisation à l'Environnement et à la Nature de France Nature Environnement)

 

Avril 2019 : soutien au Manifeste "Pour la préservation de la qualité des paysages urbains de la couronne parisienne" avec 35 associations au 13/04/2019

Décembre 2018 : partenaire technique de l'Agence Régionale de la Biodiversité Ile de France (ARB - îdF)

 

Octobre 2018 : membre de "Le Val-de-Marne en mouvement pour le climat"

Voir le Projet OCBO, lauréat.

Mai 2018 : Label Fête de la Nature

Octobre 2017 : Gentil'îlot vert devient membre de APPUII, Alternative Pour des Projets Urbains Ici et à l'International, est un groupe intervenant en soutien à des demandes locales et se positionnant aussi à l’échelle nationale pour contribuer à alimenter UNE ACTION SUR LA VILLE COOPÉRATIVE, SOUCIEUSE D’ÉCOUTE ET D’ÉGALITÉ.

Septembre 2017 : Gentil'îlot vert devient membre de France Nature Environnement 94 (FNE 94)

Juillet 2017 : Gentil îlot vert est membre fondateur de Ceve Ile de France

Coordination de protection des espaces verts et publics Ile-de-France qui rassemble :

des Associations et des Collectifs de : Aubervilliers, Bagnolet, Bondy, La Courneuve, Gentilly, Gonesse, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Romainville...

bottom of page