PATRIMOINE BÂTI et PAYSAGE
Intégration harmonieuse
Nous demandons que soit engagé un aménagement du territoire avec une intégration paysagère en parfaite harmonie avec le patrimoine bâti et l'aménité environnementale existante, que soit fait un diagnostic patrimonial approfondi et éclairé dans le contexte du Grand Paris.
Mettre en valeur ce paysage, ne pas le défigurer !
ou
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Intégration de l'îlot vert de Gentilly dans une cohérence géomorphologique. (Voir le chapitre correspondant)
La ville de Gentilly a entamé des Assises de la ville se déroulant de janvier 2016 à décembre 2016. A lire sur le site Web de la ville : "Pendant une année, la Municipalité donne la parole aux Gentilléens pour fonder son projet de ville. Dans tous les quartiers, les habitants et ceux qui jouent un rôle dans la vie locale ont la possibilité d’exprimer leurs attentes pour l’avenir. Cette démarche collective se décline en trois temps forts : réalisation d’un diagnostic partagé jusqu’en avril ; poursuite de la réflexion par l’analyse et l’expertise citoyenne à partir de mai ; restitution finale des travaux début 2017." Cette restitution a été repoussée par la Municipalité à juin 2017...
Préambule (ce qu'en pense les habitants)
Cette démarche collective (les Assises de la ville) a conduit à des enquêtes de besoins et de ressenti auprès des habitants avec des visites des quartiers.
De nombreux riverains de la rue de la Paix et de la rue de Reims ont participé à ces Assises. A aucun moment n'a été mentionné le projet de vente de l'îlot Paix-Reims dans un avenir proche !
Nous avons présenté dans les témoignages quelques retours (recueillis sans connaissance par les habitants du processus en cours de vente l'îlot) qui mettent en avant de nombreux besoins en terme d'espaces verts, d'équipements publics de plein air, de réfection de voirie, de signalétique, de gestion des flux piétons et routiers, de sentiment d'oppression d'une urbanisation très forte, de valorisation du patrimoine bâti pavillonnaire avec l'expression forte d'un souhait d'arrêter de dénaturer notre cadre de vie, par la construction de grands immeubles au sein des zones pavillonnaires et un attachement fort au caractère pavillonnaire et de campagne en ville à la sortie du RER B côté Sud (à l'angle de l'îlot vert).
La municipalité a clairement exprimé dans l'appel d'offre MGP sa prise en compte du quartier faubourien des rues autour et adjacentes à l'îlot Paix-Reims dans une expression contradictoire puisque la Municipalité demande des constructions modernes, pouvant atteindre 25 mètres avec du 5ème de façade (voir nos préconisations et présentation des riverains pour nos inquiétudes et qui nous a mobilisé).
Dans ce contexte, il est regrettable que l'analyse par le CAUE du 94 dans le cadre des Assises de la ville, ne soit pas terminé, au moment du lancement d'un processus dans l'urgence, conduisant à court terme à la vente de l'îlot vert pour "projet immobilier", là où, riverains, nous voyons un Patrimoine historique à protéger de toute convoitises urbanistiques. Démonstration à suivre dans ce chapitre...
En effet, les premiers éléments et ceux que nous allons développer dans ce chapitre tendent à montrer la valeur patrimoniale de l'îlot Paix-Reims, couplé à sa valeur de "trésor" vert, lieux de loisir en plein air, d'échanges et mixité intergénérationnel et social, et, de poumon du quartier (valeurs connexes et complémentaires mises en avant dans les autres chapitres).
Premières références diagnostic patrimonial et enjeux explicites de conservation de la rue de la Paix :
Phase 1 du diagnostic patrimonial de la ville de Gentilly par le CAUE 94 (PDF)
(Source 2017 :
Études et rapports sur les grands enjeux de la ville
Étude de requalification urbaine du secteur nord de Gentilly (avenue Paul-Vaillant-Couturier) (PDF)
Télécharger en PDF sur le site de la ville
En particulier, l'îlot Paix-Reims et les petits pavillons avec jardins de la rue de la Paix sont cités à plusieurs endroits :
Page 45 : LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL
Où le regard de l'aqueduc de Médicis en co-visibilité avec toutes les maisons en alignement de la rue de la Paix.
Zone Cartographie patrimoine page 44.
Page 46 : "Maisons pavillonnaires
Où figure les maisons de la rue de la Paix :
"C’est à l’origine un habitat populaire, de type individuel, sous forme de petites maisons dites économiques, dotées d’un jardinet à l’avant ou l’arrière selon l’implantation du bâti en recul ou à l’alignement sur rue. Issues d’un parcellaire régulier, elles sont mitoyennes et constituent une grande partie du quartier du plateau. Construites en briques et/ou meulière, quelquefois simplement enduites, les maisons pavillonnaires, fruits des lotissements du début 20ème siècle, offrent une variété de maisons individuelles à un ou deux étages, dans une composition urbaine à préserver.
Les multiples transformations dues aux agrandissements et aux occupations du jardin peuvent faire perdre la lecture des façades et du rythme dans la composition urbaine de ces quartiers.
Plusieurs modèles de clôtures sont présents. Elles peuvent être constituées de murs continus en maçonnerie enduits, en ciment moulé ou en grilles en fer forgé. Les jardins privatifs sont toutefois menacés par des extensions inappropriées. Dans les quartiers pavillonnaires mixtes où se jouxtent maisons, avec ou sans jardins, et immeubles hauts, les clôtures traditionnelles assurent la continuité urbaine, dès lors que le bâti est discontinu.
Ils reflètent et permettent une lecture uniforme du parcellaire et de l’alignement."
PATRIMOINE URBAIN ET PAYSAGER
Notion et définition page 50 :
"Le patrimoine paysager concerne aussi bien le traitement des espaces publics, les rues, les places, que les parcs, les aménagements plantés, les alignements d’arbres, les espaces verts des grands ensembles, les jardins privés des maisons individuelles ou encore les franges végétales accompagnant les infrastructures. Il recoupe également les vues lointaines sur le grand paysage, les axes et tracés de composition qui lient la construction de la Ville à sa géographie."
Où la rue de la Paix avec sa morphologie urbaine, son patrimoine architectural et végétal intacts et harmonieux s'inscrit clairement et est à conserver :
Patrimoine végétal page 51 où l'îlot vert apparait nettement.
Patrimoine visuel page 53 où la rue de la Paix en prolongement haut permettant l'ouverture vers la "Percée visuelle sur les lointains depuis la rue du Souvenir."
Page 55 en écho : On peut aussi mentionner la problématique des flux et mobilité : automobiles et piétons liés aux abords de la gare, entrée Sud du RER B, axe emprunté quotidiennement et où la rue de la Paix étroite s'inscrit en voie douce, piétonne et vert (TVB dans le PLU PADD pour rappel et le pré-diagnostic).
LES MODES ACTIFS / FLUX PIÉTONS ET CYCLES pages 58 - 59 où encore la rue de la Paix est clairement mentionnée.
PATRIMOINE VISUELCf. chapitre 3.2.1/ LE SOCLE NATUREL / L’IDENTITÉ DE LA BIÈVRE : LA PENTE, LA VALLÉE, ET LES VUES (page 53)"Le patrimoine visuel est très riche compte tenu de la topographie de la situation en coteau sur la vallée. Ainsi, au sud-est de la ville, une alternance de vues larges et lointaines, ou encore des covisibilités restreintes et ponctuelles, offre des perspectives sur le Grand Paysage, valorisant la lecture du territoire."
Connexe encore, l'ancrage de la conservation et protection de l'îlot vert (Paix-Reims) dans la recherche d'une ville résiliente : approche environnementale
> CLIMATOLOGIE page 61
> LES NUISANCES : ACOUSTIQUE ET QUALITÉ DE L’AIR page 62 (place privilégiée de l'îlot vert pour la jouissance et l'usage de Tous)
Page 75 : l'îlot Paix-Reims coeur du Plateau.
Et notre chapitre : Notre chapitre Histoire
Sur "Ma petite chaumière" - Rue de la Paix (ci-contre)
Adresse et/ou lieu-dit
18 à 24 rue de la Paix
Série de 4 maisons
par l'architecte Marchand.
https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/memoire/IVR11_19979400144X?image=%5B%22oui%22%5D&listResPage=6&mainSearch=%22Gentilly%22&mosaicPage=6&last_view=%22mosaic%22&idQuery=%22575f51b-3347-f12c-2fa-cbd40cbc3e26%22
Historique - © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Siècle de la campagne principale de construction
19e siècle, 20e siècle
Description historique
"Il ne subsiste que trois maisons du village de Gentilly antérieures à 1800. La croissance du nombre d'habitations est régulière durant tout le 19e siècle, le hameau du Kremlin commençant à se peupler dans le second quart du siècle. Les immeubles font leur apparition dans le dernier quart du 19e siècle, mais l'habitat collectif ne supplante l'habitat individuel qu'après 1930
Les maisons du 19e siècle étaient très généralement en moellon enduit de plâtre gros et couvertes de petite tuile, mais très peu subsistent en cet état. Les maisons et immeubles de la première moitié du 20e siècle sont pour la plupart en pierre meulière ou brique, parfois enduites, et couverts en tuile mécanique."
https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA94000244
"Planifier les trames vertes dans les aires urbaines : une alliance à trouver entre paysagisme et écologie"
Monique Toublanc et Sophie Bonin
Vol. 3, n° 2 | Juillet 2012 http://developpementdurable.revues.org/9347 dans Revue Développement Durable et territoires
"Cet article vise à suivre le cheminement de l’idée de continuité naturelle à travers le vocabulaire, ses significations et ses usages, dans les documents d’urbanisme de deux études de cas en contextes provincial et parisien (agglomération d’Angers et Île-de-France, plus précisément la Plaine de Versailles). La question de la contribution de la pensée du paysage à l’idée de trame verte est au cœur de la réflexion proposée. On cherche en particulier à repérer le recours à la notion de paysage en mettant en exergue ses rapports avec les autres objets ou modèles fondateurs de l’action publique sur les trames vertes. Cela conduit aussi à constater la montée d’un processus de naturalisation : de plus en plus de types d’espaces, sont reconnus comme « nature » dans cette mise en réseau."
Balades des paysages du Val de Marne (vues par Tourisme en Val de Marne)
Page 29 une boucle qui passe devant l'îlot vert... rue de la Paix...
https://www.tourisme-valdemarne.com/wp-content/uploads/2021/02/mag_rando_2015_web2.pdf
Directives à prendre en compte pour la protection du paysage : patrimoine bâti et non bâti de l'îlot vert
La Convention de Faro place la personne au centre d’un concept élargi et transversal du patrimoine culturel, elle met en exergue la valeur et le potentiel du patrimoine culturel comme ressource de développement durable et de qualité de la vie et elle reconnaît que toute personne a le droit de s’impliquer dans le patrimoine culturel de son choix comme un aspect du droit de prendre librement part à la vie culturelle, droit consacré par la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies (1948). Ces principes sont énoncés en préambule de la convention.
Politique des paysages menée en France (par le Ministère de l'Environnement, de l’Énergie et de la Mer) : "Le paysage est un élément important de la qualité de vie des populations : en ville, à sa lisière, à la campagne, dans les territoires dégradés comme dans ceux de grande qualité, dans les espaces remarquables comme dans ceux du quotidien, etc.
Le paysage joue un rôle majeur dans l’épanouissement de chacun et le vivre ensemble. Enjeu d’attractivité pour les territoires, la qualité des paysages est aussi un emblème de la France à l’international."
Lien : http://www.developpement-durable.gouv.fr/politique-des-paysages
Textes de référence :
Le Comité directeur de la culture, du patrimoine et du paysage (CDCPP) exerce la responsabilité des activités liées à la culture, au patrimoine et au paysage et veille à leur mise en œuvre.
Site Web Culture et patrimoine culturelle.
"Nous aspirons à une Europe où la diversité des cultures, les arts, le patrimoine culturel et naturel sont essentiels au développement d’une véritable ouverture d’esprit et des droits fondamentaux, et où les processus ouverts et interactifs et les pratiques de la culture regroupent différents éléments qui concourent à nous aider dans la gestion de la complexité à vivre les uns avec les autres."
"L’action du Conseil de l’Europe en matière de patrimoine culturel vise à promouvoir la diversité et le dialogue à travers l’accès au patrimoine, support d’identité et de mémoire collective et facteur de compréhension mutuelle entre les populations."
Site Web Convention européenne du paysage
Paysage, miroir de l'homme.
Convention européenne du paysage : "Élément essentiel du bien-être individuel et social comme de la qualité de vie des populations, le paysage contribue à l’épanouissement des êtres humains ainsi qu’à la consolidation de l’identité européenne. Il participe de manière importante à l’intérêt général, sur les plans culturel, écologique, environnemental et social, et constitue une ressource favorable à l’activité économique, avec le tourisme notamment."
"La sensibilisation est donc une question clé afin que les citoyens participent au processus décisionnel affectant la dimension paysagère du territoire dans lequel ils vivent."
"La Convention s’applique à tout le territoire des Parties et concerne aussi bien les paysages remarquables et du quotidien, que les paysages dégradés. Elle apporte une importante contribution à la mise en œuvre des objectifs du Conseil de l’Europe en matière de démocratie, de droits de l’homme, de prééminence du droit, pour la recherche de solutions aux grandes questions de société."
La convention : https://rm.coe.int/conseil-de-l-europe-convention-europeenne-du-paysage-10e-conference-du/16809405ab
Pourquoi une convention sur le paysage ?
Quels sont les objectifs et l’originalité de la Convention ?
La loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages qui donne une assise juridique aux Atlas (Art. L. 350-1 B du code de l’environnement), et les positionne comme un document de connaissance partagée : sa réalisation s’opère ainsi "conjointement par l'État et les collectivités territoriales".
Observatoire photographique national du paysage (OPNP), basé sur un principe de re-photographies régulières d’un même ensemble de points de vue. L'objectif était de "constituer un fonds de séries photographiques qui permette d’analyser les mécanismes et les facteurs de transformations des espaces ainsi que les rôles des différents acteurs qui en sont la cause de façon à orienter favorablement l’évolution du paysage".
En 2014, le ministère a souhaité rendre accessible au grand public le fonds photographique correspondant (plus de 6000 photographies), en le publiant sur Terra, la photothèque ministérielle.
Méthode de l’Observatoire photographique du paysage (PDF)
Plans de paysage, ScoT
Le plan de paysage, schéma de cohérence territoriale (ScoT) et charte de Parc naturels régional (PNR) sont des documents clés pour formuler les objectifs de qualité paysagère. Le ministère souhaite que cette approche destinée à appréhender de manière positive le devenir des paysages soit mise en œuvre sur tout le territoire national dès que s’élabore une stratégie sur ce même territoire.
Le ScoT pour Gentilly n'a pas encore été établi, nous espérons que l'îlot Paix-Reims en sera un élément emblématique pris en compte des aujourd'hui, lui assurant sa sauvegarde et sa valorisation.
Le document Plan de paysage au service des élus (PDF) Le plan de paysage est une démarche volontaire, portée par une collectivité qui invite les acteurs de son territoire à repenser la manière de concevoir l’aménagement du territoire.
Actualités sur Nature, Paysages et Biodiversité
13 février 2017 sur le site du Ministère de l'Environnement
"La reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages : c'est garanti ! "
(http://www.developpement-durable.gouv.fr/reconquete-biodiversite-nature-et-des-paysages-cest-garanti). Toutes ces informations sont rassemblées sur ce site.
13 avril 2017 :
"10 propositions pour mettre le paysage à l'ordre du jour des prochaines élections"
(https://batinfo.com/actualite/10-propositions-pour-mettre-le-paysage-a-lordre-du-jour-des-prochaines-elections_7436) Dans une lettre adressée aux candidats à l’élection présidentielle et aux élections législatives de 2017, 14 associations et organismes, dont le Réseau des Grands Sites de France, invitent à mettre le paysage à l’ordre du jour des prochaines échéances politiques et formulent 10 propositions.
Un très bon article de Jean Nouvel (27 mars 2017) qui pousse un coup de gueule :
« Pour sauver les banlieues, il faut contenir l’expansion urbaine »
Extraits : "Réinvestir la banlieue et y faire le choix résolu de la culture" -
"il suffit de voyager de ville en ville, tout autour de la terre, pour être frappé par la violence du saccage des paysages urbains et naturels, pour être sidéré par le mépris de la géographie, de l’histoire et de l’homme." -
"Depuis un siècle, les décisions sur ce sujet ont été prises dans une urgence répétée, à la petite semaine, à la petite échelle des communes et des mandats… Décisions déléguées le plus souvent à la technostructure et à l’administration qui ont mis en œuvre un système simpliste : l’application aveugle de règles abstraites, la ségrégation des fonctions sur des zones avec des densités et des hauteurs arbitraires."
En savoir plus sur : https://lnkd.in/dgsQWwB
Rappel : lien vers les premières réflexions et liens de ressources issus des premières propositions citoyennes et lien vers le Chapitre Inventaire de la biodiversité
Une réflexion sur une Maison des Associations avec un Eco-musée, présentant la richesse patrimoniale gentilléenne au fil du temps, dans un lieu emblématique, avec des ateliers de sciences participatives, jardins éducatifs (vergers, ruches) et des partenariats culturelles et vallée scientifique avec SANOFI, CUIP, Museum, universités parisiennes, IUT Cachan, lycées, collèges, écoles, Fab lab, etc... autres associations gentilléennes, acteurs en intra- et inter-communalité, théâtres, différents lieux de culture et patrimoine, etc..., les Directions des patrimoines et bâtiments de France, etc... , le développement des balades urbaines le long des Trames vertes : Porte d'entrée de la Métropole et du (Grand) Paris, au croisement de ces transports que nous avons en commun, de son Histoire...
ALLER PLUS LOIN
BIBLIOGRAPHIE ARGUMENTÉE
Arguments
Références bibliographiques illustrées :
L'histoire des maisons qui entourent l'îlot vert (XIXème - début XXème) :
étroitement lié à un passé de cultures maraichères, d'artisanat et industrieux, façonné par l'exploitation des carrières de calcaire grossier et l'arrivée de la ligne de Sceaux.
Nos maisons ont une histoire riche (nous présenterons cette histoire avec des documents d'archive et des témoignages à venir)
La rue de la Paix est une des plus anciennes de Gentilly ainsi que nos maisons, l'îlot Paix-Reims n'a que très récemment été construit de quelques maisons et petites usines. Il a toujours été une espace à ciel ouvert.
Se reporter aussi en complément au chapitre Histoire
Que veut dire « Heimat » aujourd’hui ? par Bruno Latour
April 09, 2019
PHILOSOPHE ET SOCIOLOGUE
(...) « quels que soient nos différents pays de naissance, nous subissons une crise générale de perte de soi et de sol. » (...)
« Ce n’est plus le passé à jamais disparu qui nous fait pleurer de misère ; c’est la disparition de notre sol, sous nos yeux, qui nous prive peu à peu de nos conditions d’existence. La solastagia c’est d’avoir le mal du pays, sans avoir émigré ; le mal du pays, en quelque sorte, dans son pays (homesickness at home). C’est l’effet le plus radical de ce que j’appelle le Nouveau Régime Climatique : la crise climatique, la disparition généralisée des espèces, la stérilisation des paysages, nous rend fous. » (...)
Citation dans : https://aoc.media/opinion/2019/04/08/veut-dire-heimat-aujourdhui/